mercredi 8 décembre 2010

Tableau de Bord de l'attractivité de la France en 2010.

Voici un document de Centre d'Analyses Stratégiques paru en Juillet 2010 qui viendra compléter vos connaisances théoriques sur les IDE en leur donnant une portée plus concrète et actualisée. Il a le mérite d'explorer les déterminants de l'attractivité de la France, de présenter des graphiques clairs et des éléments de définition.

Je vous livre quelques éléments de synthèse qui apparaissent dans le rapport. - La France s’est maintenue depuis le début de la crise économique parmi les premiers pays d’accueil des investissements directs étrangers. La CNUCED la classait au second rang derrière les États-Unis en 2008, au troisième rang derrière ce pays et la Chine en 2009.
Cette dernière année, les IDE ont connu une baisse de - 37 % dans le monde, et de - 44 % dans les pays développés. La France a été moins affectée par ce recul en 2009 que ses principaux voisins européens (France : - 4 % ; Royaume-Uni : - 50 % ; UE : - 33 %)."
- L’attractivité d'une économie s’apprécie au travers des investissements étrangers productifs créateurs d’emplois (créations de nouveaux sites de production ou de services) et des extensions d’activité. Ces investissements physiques d’origine étrangère sont restés dynamiques depuis le début de la crise : la
France est le second pays en Europe après le Royaume-Uni pour l’accueil des investissements étrangers créateurs d’emploi.
- L’implantation d’unités productives étrangères en France permet de produire des biens destinés au marché
local autant qu’européen et de bénéficier des avantages compétitifs français.
La présence des filiales étrangères en France est affirmée dans le secteur industriel, secteur particulièrement exposé à la concurrence internationale. En France, près d’un salarié sur sept travaille dans une filiale de groupe étranger, proportion qui passe à un salarié sur quatre dans l’industrie manufacturière.
Cette ouverture est proche de celle observée au Royaume-Uni, mais supérieure à celle estimée en Allemagne, en Espagne ou encore en Finlande.
- L’implantation de centres de R & D et de quartiers généraux/sièges sociaux des groupes internationaux a des effets d’entraînement sur le reste de l’économie, en termes de savoir-faire et de transferts technologiques. En ce sens, ces opérations méritent d’être identifiées comme des activités dites stratégiques.
La France est, en 2009, le deuxième pays européen d’implantation de ces activités stratégiques derrière le Royaume-Uni.

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